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La descente dans le puits

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Cela faisait quelques temps que l’idée d’aller explorer le puits nous trottait dans la tête. La venue d’un ami grimpeur le temps d’un week-end nous a permis de vraiment s’organiser pour faire cette descente.
Bien sûr si l’on y réfléchit un peu, ce n’est finalement qu’un rappel de 40m à réaliser.
Mais il faut quand même remonter au final, et le diamètre d’un mètre vingt ne laisse pas une place si importante que l’on puisse se mouvoir très à l’aise une fois engagé.

Autre point et non des moindres (je dois avouer que c’est celui qui m’inquiétait le plus avant la descente) : il faut s’assurer en descendant que l’air est respirable, et envisager un mode de remontée rapide en cas de problème.

Nous avons pris une corde de 45m plus une deuxième pour le contre assurage (chaque corde sur un point d’ancrage différent et celui qui descend accroché aux 2 cordes). 2 poulies pour le renvoi de l’assurage en dehors du puits.
Pour vérifier la présence d’oxygène, le bon vieux moyen de la bougie, installée dans une boite de conserve percée, et accrochée au baudrier de façon à se trouver environ 2m en dessous de la personne qui descend.

Un premier test de descente avec un renvoi d’ancrage au baudrier pour diminuer d’un facteur 2 le poids supporté par celui qui laisse filer la corde pour la descente. Le choix avait été fait de ce système pour pouvoir faire une remontée rapide en cas de problème d’oxygène ou autre.
Mais ce système nécessite une corde qui fasse 3 fois la hauteur du puits au minimum, soit 120m.
Nous avons finalement opté pour un double assurage en utilisant 2 sangles et 2 poulies avec un bloqueur sur le brin de secours. Pour la remontée rapide en cas de problème, la solution était finalement l’utilisation de la voiture en accrochant le brin de secours à l’ancrage de remorque, le frottement de la corde sur le bord du puits étant atténué par de vieux tissus (la force de traction était surtout encaissée par la poulie et la sangle à laquelle elle était accrochée).

On voit dans la première photo ci-dessus le découplage des 2 assurages indépendants.
Une photo de concressions colorées au cours de la descente
Puis des vues en approche du fond. On voit la pompe qui n’est finalement pas installée au mieux, il semble qu’elle pourrait descendre plus bas mais reste bloquée derrière un bois en travers à peu près au niveau de l’eau.
Et aussi la vue de l’entrée du puits vue d’en bas.

Finalement nous n’avons pas trouvé de grotte ou autre entrée de sous-terrain caché sur lesquels nous avions un peu fantasmé, mais nous sommes quand même contents d’avoir pu explorer les entrailles de ce puits.

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